Signature du plan départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes
Le plan départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes, a été signé le 17 juin 2020 entre le préfet, le président du conseil départemental et les trois procureurs. Il est le fruit d’un travail collectif émanant du Grenelle consacré à la lutte contre les violences faites aux femmes le 3 septembre 2019 et a mobilisé l’ensemble des acteurs engagés dans cette lutte.
L’égalité entre les femmes et les hommes a été reconnue grande cause nationale du quinquennat le 25 novembre 2017 par le Président de la République. Si l’accompagnement et la mise à l’abri des femmes victimes de violences a progressé, les faits de violences persistent, avec une hausse de 12 % des violences intrafamiliales et conjugales dans l’Aisne en 2019. Face à cette réalité, le Gouvernement a organisé un Grenelle consacré à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Il a été construit autour de 4 axes :
- L’éducation et la culture de l’égalité,
- L’accueil, l’accompagnement, la protection et l’insertion professionnelle des victimes,
- La prise en charge des enfants, victimes des violences conjugales,
- Les dispositifs dédiés aux auteurs de violences.
Chaque axe se décline en actions concrètes, dont certaines sont déjà opérationnelles notamment :
- la structuration du département en réseaux de professionnels formés pour prendre en charge les victimes de violences,
- les 54 places d’hébergement dédiées aux victimes et à leurs enfants,
- les 10 places d’hébergement et de prise en charge sociale et judiciaire des auteurs de violences,
- les deux Intervenantes Sociales en Gendarmerie,
- les deux accueils de jour dédiés aux victimes de violences.
De nouvelles actions vont être engagées rapidement :
- la création d’un poste d’intervenante sociale en commissariat,
- la prise de dépôt de plainte en milieu hospitalier,
- le développement de lieux protégés dédiés aux enfants, victimes des violences conjugales,
- la prise en charge des enfants victimes,
- la mise en place d’un service d’aide aux victimes en urgence sur le Soissonnais (équipe d’un psychologue et d’un juriste).